Le site des troglogytes
Le Hameau troglodytique est logé sur le coteau de Bel Air. Par le passé, les maisons troglodytiques devaient être beaucoup plus nombreuses, le chiffre de la cinquantaine pourrait être proche de la vérité et cela pourrait expliquer la petitesse du centre ancien du village.
Une restauration complète du site s'achève actuellement. Elle aura permis la découverte de murs médiévaux, bassins de la même époque, silo du XIème... Sur ce site, vous pourrez découvrir la maison des carriers restaurée, la source miraculeuse de Saint Hugues, le théâtre de verdure, un jardin botanique, le belvédère sur l'Isère.
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Le hameau des troglodytes
Une douzaine d’habitations troglodytes dont sept sont encore visibles, témoignent ici de la présence des carriers ou d’autres résidents à partir du XVIIème siècle Les dernières occupations remontent au début du XXème siècle. Cet ensemble demeure l’un des plus grands sites troglodytiques de la région.
Le sentier des carrières de molasse
En longeant ces carrières, nous voyageons du XVIIème au XIXème siècle, période durant laquelle l’extraction se développe au-dessous des ruines de l’ancien château seigneurial. Ces extractions de molasse ont entrainé la destruction du chemin des processions et probablement d’une tour au Nord, élément de rempart fermant le côté Est des fortifications villageoises.
Le belvédère sur l’Isère
Un point de vue remarquable sur l’Isère. Autrefois navigable, la rivière est alors utilisée pour le transport des blocs de molasse vers leurs destinations. Ici, l’Isère est maitrisée depuis 1921 par un barrage de retenue où prend naissance le canal d’amenée vers la centrale hydroélectrique distante de 1600 mètres et source d’énergie verte.
Le sentier du barrage
Il permet de pénétrer dans la zone Natura 2000 et de découvrir un espace de la nature sauvage qui dissimule d’anciens lieux d’extraction de la molasse, des grottes ou autres troglodytes.
La source de Saint-Hugues
La source miraculeuse de Saint-Hugues aux vertus thérapeutiques, particulièrement pour les yeux, a longtemps attiré des personnes non-voyantes espérant recouvrer la vue.
Elle ruisselle en deux lieux : à gauche, la cavité creusée dans la molasse abrite sans doute la source historique, le second est un bâti érigé fin du XIXème siècle lors de la création du pèlerinage des agriculteurs dédié à Saint-Hugues.
Du milieu du XVIIème jusqu’au tout début du XIXème siècle, Châteauneuf a compté de 2 à 15 violonistes dans sa population. Certains d’entre eux étaient aveugles ou malvoyants, un état compatible avec l’exercice de la musique. Avec leur vielle et plus tard leur violon, ces héritiers des troubadours ont animé les fêtes des campagnes, les fêtes votives accompagnant chants, contes et danses de la culture nord occitane.
Le jardin des éblouis
De création récente, ce jardin est destiné à faire découvrir la richesse botanique des plantes qui peuvent aider aux soins des yeux. En effet, la source de Saint-Hugues, dite miraculeuse, associée à la cécité de fin de vie de Saint-Hugues était réputée « soigner » les maladies des yeux.
Constitué de cinq parterres dont quatre sont organisés selon le schéma de la croix de Saint-André, le jardin rassemble une quinzaine de plantes dont les vertus préventives ou curatives des pathologies ophtalmiques sont mentionnées dans la littérature. Ces plantations sont enrichies de végétaux qui sollicitent les sens : parfum, couleur. Par ailleurs, un espace de détente face à un très beau panorama.
Le sentier des processions
Ce sentier se substitue à l’ancien chemin des processions qui permettait d’accéder au tertre du château où se trouvait la croix dite de Saint-Hugues, installée en 1912, but ultime de la procession en l’honneur de notre saint local.
Le rempart
Le mur ou rempart du Moyen Âge pouvait faire partie de l’enceinte fortifiée de notre village. Il longe le chemin d’accès au site. A ses extrémités, deux protubérances sont à découvrir, au Sud-Ouest un redan permet d’identifier les restes d’une porte de ville et vers le Nord-Est, des restes de bâtis évoquent la présence d’un renfort défensif du mur.
Érable de Montpellier
Emblème du site, l’érable de Montpellier (Acer monspessulanum L.) pousse ici hors de sa zone naturelle. Il faut savoir que les qualités acoustiques et la beauté de ce bois en font une matière d’exception pour la réalisation du fond des violons, il est d’ailleurs dénommé le « vioulounié » en occitan provençal. Alors a-t-il été introduit par les violonistes ?
Théâtre de verdure
Ce théâtre peut accueillir une assemblée de 250 personnes environ, il est installé dans une ancienne carrière de molasse. A l’époque et à l’occasion de la découpe de la roche, un reste de silo médiéval a été mis en évidence sur le front de taille Ouest au fond du site.
Centre d’interprétation de la molasse
Ce lieu est dédié à la découverte de la pierre de molasse : sa géologie, son exploitation, son importance pour l’architecture des villes voisines. Plus généralement, cet espace vous permettra de lire le paysage que vous allez découvrir et comprendre son histoire. A noter dans celui-ci la présence d’un silo du XI ème siècle.
La cheminée de fée aussi appelée demoiselle coiffée
Cette formation géologique est l’aboutissement de l’altération des roches friables protégées au sommet par une roche résistante aux effets de l'érosion. Exceptionnelle en Bas-Dauphiné, elle est le témoin de l’histoire géologique de la vallée du Rhône et des reliefs de Châteauneuf pour les six derniers millions d’années.